Les Picos de Europa : partie 2
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Azcoitia – Lierganes

Pour ce second jour en Espagne, la destination est Lierganes, considéré comme un très beau village, tout en restant sur les routes côtières. L’étape obligatoire sur la route : prendre le pont transbordeur de Bilbao et, si possible, passer par la ville de Gernica que j’ai beaucoup étudié pendant mes cours d’espagnol. 

Chose faite : on fera les 2 arrêts ! Après Bilbao, la pluie s’invite et ne nous lâchera plus. Mais on s’en fiche, on fait de la moto en montagne, on passe des cols, c’est le pied. 

Bon, un peu plus chaud que 11°C et un peu moins de vent ça aurait été appréciable quand même. Mais là aussi, ça nous obligera à y retourner par beau temps : quelle corvée ! Nous arriverons relativement tôt à Lierganes, ce qui nous permettra d’en faire le tour. Je confirme, c’est très joli.

Lierganes – Comillas

Nous repartons sous le beau temps. Enfin ! Notre point de chute sera Comillas, car il y a là-bas un bâtiment que je souhaite absolument visiter, ou au moins voir : El Capricho de Gaudi. 

Au lieu de longer la côte, nous passons par des routes de montagne. Les cols s’enchainent les uns après les autres, et parmi eux : Puerto de Alisas, le Val d’Ason, le Mirador del Nacimiento del Río Asón, Mirador del Valle Asón, le Puerto de la Sia, et tant d’autres que je n’ai pas noté. Toujours pareil, routes de rêves et seuls au monde : le paradis.

On débouche sur l’immense lac Embalse del Ebro qui, vu d’en haut, ressemble à une mer intérieure ! C’est magnifique !  On fait un détour pour voir la pyramide des italiens car cela m’intriguait. Passez votre chemin, il n’y a rien à voir : c’est tout petit et on ne peut pas approcher. Il y a des barbelés partout. A priori, ce serait un ancien lieu de culte. Le temps d’une photo et on repart.

On longe le lac jusqu’à Reinosa : la route est rectiligne, on s’ennuie, c’est mortel ! Le temps de faire le plein, de s’acheter de quoi grignoter et d’enfiler les vêtements de pluie, on repart. Là, par contre, je ne me suis pas méfiée. Au lieu de piquer droit sur Comillas en raison de la météo (pluie et 8°C), je suis la trace prévue qui nous fait repartir pour un tour de manège : on enchaine les cols les uns après les autres. Mais avec les conditions météo, on n’apprécie pas à sa juste valeur cette route superbe. Enfin, à 10 kilomètres de Comillas, on voit le ciel bleu, sans aucun nuage à l’horizon. Il était temps ! 

On se trouve un hôtel un peu décentré, on décharge les motos, on s’installe et on va découvrir Comillas. Comme il n’est pas trop tard, on a même le temps de visiter l’objet de cette étape : El Capricho de Gaudi. 

Je n’avais jamais vu

d’oeuvres de Gaudi et je ne suis pas déçue : j’ai adoré. Autre découverte, la ville de Comillas : coincée entre océan et montagne, elle a un charme particulier qui ne nous a pas laissé insensibles. Ce qui ne devait être qu’une étape d’une nuit s’est finalement transformé en camp de base pour 3 jours.

Il faut dire que notre logement, Dunas de Oyambre, juste à côté de Comillas avait tout pour nous plaire : à 20 minutes à pied du centre-ville et avec un personnel de qualité. Le plus extraordinaire, c’est qu’un des membres du personnel parlait français et avait vécu en Dordogne avant de repartir en Espagne après la chute de Franco. Le monde est vraiment très petit, n’est-ce pas ? 

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