Les Picos de Europa : partie 1
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Périgueux – Pau

Mais commençons par le début. Pour la première étape, un ami Ducatiste nous a gentiment proposé le gite et le couvert chez lui, avec toute sa famille. Merci à lui, c’était une chouette soirée. Seul bémol : le temps (mais là, il n’y est pour rien). On part sous un grand ciel bleu et environ 28°C, on arrive vers Pau avec de la pluie et une température de 11°C. Ce type de changement climatique ne nous quittera pas de tout le voyage.

Pau – Azcoitia

Le lendemain, à 9 heures, nous repartons sous le brouillard avec toujours 11°C. Nous découvrons les routes du Pays-basque qui ne nous donnent qu’une envie : y revenir sous le soleil. L’itinéraire prévu sera modifié par le GPS, et nous ne passerons finalement pas par Espelette, mais par Anglet ! Nom de nom, et ce n’est que le début du voyage ! Ça promet. Après une halte sur la plage de Bidart pour enlever vestes de pluie et polaire, nous reprenons la route vers la frontière qui se limite à des barnums. 

Nous voilà en Espagne !!!! Première chose que nous remarquons : l’état des routes ! Elles sont impeccables ! Pas de rafistolages, pas de rustines, juste du beau goudron. Du bonheur, on vous dit. Tellement heureux de rouler sur un tel revêtement, je ne fais pas gaffe au GPS qui, une fois de plus, a modifié le trajet et ne nous amènera sur la route qui longe la côte. Purée ! Pas envie de faire demi-tour, on continue quand même ! Ca va nous obliger à revenir, mais est-ce vraiment embêtant ? A San Sebastian, le GPS nous perd encore une fois et nous fait tourner en bourrique ! Je prends la première route qui monte pour voir la côte et nous trouver un endroit où grignoter avant de continuer notre chemin. Je finis par trouver une placette sans aucun intérêt mais avec un petit muret pour s’asseoir. J’en profite pour mater le GPS récalcitrant. Au moment de repartir, je manoeuvre la moto et perd l’équilibre. Malheur ! La moto se pose délicatement sur l’arête du muret. Purée ! Le crash bar et la valise encaissent le choc sans broncher. 

Bon allez, on ne va pas s’apitoyer pour si peu. On continue notre route et on rejoint la N-634 qui longe la côte Atlantique et passe notamment par Getaria. Une route splendide, des paysages à couper le souffle : le paradis. 

Pour la première nuit en Espagne, nous avons trouvé une pension dans les terres, à Azcoitia. Nous y arrivons par des routes tellement petites que l’on se demande bien si ça mène quelque part ! 

Merci à la Casa rural Landagarre pour son accueil. 

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